Mai 2006 - n°110

L’Ecole de l’ADN des Pays de la Loire : des informations claires et fiables sur les récentes découvertes en génétique et en biologie moléculaire !

Créée en Assemblée générale constitutive le 31 mars 2004 par ses membres fondateurs Louis Mercier (professeur de biologie moléculaire à l’université d’Angers), Marcel Victorri (ex-PDG Jouan, Terre des Sciences (CCST d’Angers), Angers Technopole, Ouest Genopole®, Université d’Angers), l’association Ecole de l’ADN des Pays de La Loire est un centre de formation et de diffusion d’informations scientifiques qui a vu le jour grâce à un partenariat avec l’Ecole de l’ADN de Nîmes, propriétaire et titulaire de la marque française Ecole de l’ADN et de ses dérivés.

Ses locaux, partagés avec la PFT (Plate-Forme Technologique) de Biotechnologie Moléculaire, sont situés dans une pépinière d’entreprises du Parc scientifique d’Angers-Capucins sur une superficie totale de 200 m2.

L’école dispose, pour l’accueil du public, d’une salle de cours et d’un laboratoire (équipé de paillasses et de tout le matériel nécessaire aux ateliers). Deux laboratoires attenant, contenant du gros matériel (centrifugation, séquençage, HPLC, QRT-PCR, DIGE, culture cellulaire) peuvent être mis à disposition de l’Ecole par la PFT pour certaines applications ou démonstrations.

Des ateliers destinés à tout public !

L’Ecole de l’ADN des Pays de la Loire organise dans ses locaux et à l’extérieur, des ateliers de biologie moléculaire dans le but d’éclairer objectivement la société sur les avancées récentes dans les sciences du vivant, ainsi que les applications qui en découlent et les enjeux pour la société.
Les membres qui veillent au bon déroulement de ces ateliers sont :
- Mme Nelly Bataillé-Simoneau, directrice, titulaire d’un Doctorat biologie cellulaire et moléculaire, maître de conférence à l’université d’Angers - Sandrine Giraud, animatrice (Doctorat en biologie cellulaire et moléculaire)
- Nathalie Ramirez, animatrice (Maîtrise en biologie cellulaire, DESS Qualité-Biotechnologie)
- Alice Moulière, technicienne (DUT Génie Biologique)

Et pour mener à bien les stages de découverte et de formation, 6 ateliers sont proposés par l’école sous les intitulés suivants :

1-« L’ADN au scalpel »: Etablir un profil caractéristique du microorganisme (profil de restriction).
2-« Les Bactéries au service de l’homme » : Transfert au sein d’un microorganisme (bactéries, non pathogènes) d’un gène étranger et sélection des bactéries ayant intégré ce gène.
3-« De la mutation génétique à la pathologie » : L’analyse d’un profil de restriction réalisée par les stagiaires sur des préparations d’ADN permet d’expliquer pourquoi d’infimes altérations du génome (mutations) peuvent aboutirà des pathologies sévères.
4-« Un génome commun, des individus différents: la structure du génome » : Les multiples applications de la PCR, la structure du génome et les différences ou similitudes entre individus au sein d’une population.
5-« Recherche d’OGM dans des produits alimentaires » : Mise enœuvre de la PCR pour mettre en évidence la présence ou non d’un gène étranger introduit dans le maïs.
6-« l’ADN antifraude : Foie gras d’oie ou de canard ? » : Vérification de l’authenticité de produits alimentaires.

La participation à ces ateliers permet à chacun de s’initier rapidement, mais sans réductionnisme, à des techniques performantes mises en oeuvre dans les laboratoires et de mieux comprendre ou de compléter les informations accessibles dans les médias.

Le but est d’encourager l’orientation des jeunes vers des formations qui préparent aux métiers de demain (ateliers pour les scolaires) et susciter de nouvelles vocations pour les filières scientifiques en développant une approche concrète dans un environnement interactif.

Par ailleurs, ces ateliers, où sont abordés tous les aspects relatifs à la structure et à la fonction de l’ADN, sont aussi destinés au grand public, aux associations de malades (à l’initiative de l’école de l’ADN de Marseille).

De plus, sur la base du concept de l’Ecole de l’ADN (l’apprentissage par l’expérimentation) et des différents ateliers , des stages de formation de 1 à 3 jours peuvent être organisés à la carte selon les besoins des professionnels (personnels de santé, chercheurs et personnels des laboratoires de recherche publics ou privés, personnes travaillant dans différents secteurs : agro-alimentaire, élevage…).

Dernièrement, une grande société d’instrumentation a offert à ses commerciaux du secteur biosciences technologie un stage d’initiation aux techniques de base de la biologie moléculaire, leur permettant ainsi d’utiliser les appareils qu’ils commercialisent, et de mieux comprendre les attentes du client. Ils ont pu apprécier la nécessité de fiabilité, de robustesse, d’ergonomie de certains appareils et discuter des multiples applications de certains équipements.

L’Ecole de l’ADN des Pays de la Loire poursuit sa recherche de contacts avec différents organismes ou groupements professionnels (presse, médecins libéraux, personnel hospitalier, juristes, assureurs) pour présenter son savoir-faire et faire des propositions de formation ciblées, et continue sa démarche de sensibilisation des entreprises et des acteurs économiques au développement des biotechnologies Elle participe également aux évènements culturels (Fête de la Science, Téléthon) et pourra proposer des animations aux comités d’organisation d’autres manifestations.

« Par ces actions et en concertation et synergie avec le CCST Terre des Sciences, l’Ecole de l’ADN des Pays de la Loire souhaite aider tout public à accomplir un effort vers la connaissance scientifique. Dans cet objectif, les interventions sont conçues avec un souci d’explication non pas simplifiée mais clarifiée. Chaque participant a ainsi la possibilité de confronter les informations dont il serait détenteur avec la réalité expérimentale et d’en vérifier la pertinence et la fiabilité par rapport aux préjugés ou aux acquis. Nous souhaitons éveiller la curiosité intellectuelle des jeunes scolaires et faire en sorte que tout le monde soit en mesure de recevoir les faits d’actualité, de comprendre les découvertes d’aujourd’hui et de percevoir l’impact de ces découvertes sur la société », conclut la directrice, Mme Nelly Bataillé-Simoneau.

K.BERRAMOU