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2022-11-10 
Téléradiologie : un rôle à jouer dans la crise des urgences ?

Pénurie de médecins et plus largement de personnel soignant, mal-être et démissions en masse, temps d’attente prolongés, lassitude post covid… On assiste depuis plusieurs années, et plus encore ces derniers mois, à une crise des urgences et plus largement, à une crise hospitalière profonde qui se manifeste par une difficulté à assurer la permanence des soins (les soins non programmés le soir, la nuit, les week-ends et les jours fériés). Ce constat n’épargne pas la radiologie. Dans ce contexte, quelle est la solution pour sortir de l’impasse de la crise des urgences ?

Dès le début de l’été dernier, la moitié des établissements hospitaliers français, publics et privés, ont été obligés de réduire ou de fermer leurs services d’urgences. Cette situation complexe qui entraîne une modification de la prise en charge des patients est à mettre en parallèle avec la hausse continue du recours aux urgences par la population : le nombre de passage aux urgences a en effet doublé en 20 ans1, le secteur public assurant la prise en charge de plus de 80% de ces patients.

Avec près de 40% des patients reçus aux urgences qui nécessitent un examen radiologique, les services d’imagerie sont eux aussi mis sous pression. Il faut assumer, malgré la pénurie de radiologues et de manipulateurs radio, l’augmentation phénoménale de cette activité et participer efficacement à la fluidité du système. L’objectif ?  Un diagnostic radiologique de qualité dans des délais les plus courts possible, 24h/24h !

Citons le cas extrême de l’AVC aigu, où la moindre minute compte -Time is Brain- : le scanner ou l’IRM sont ici les points charnières d’orientation du traitement pour préserver le patient d’un handicap définitif.

Faire, le bon diagnostic, dans les meilleurs délais, jour et nuit, c’est le challenge que doit relever la radiologie française.

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