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2024-03-20 
Maladies Rares : l’Intelligence Artificielle plébiscitée pour aider les médecins dans le diagnostic de leurs patients

Jour le plus rare de l’année, le 29 février 2024 est la journée internationale dédiée aux maladies rares, dont l’enjeu est de sensibiliser le public au sujet et mobiliser un soutien accru en faveur des personnes affectées par ces maladies. Car si chaque maladie rare concerne moins d’une personne sur 2 000, elles sont très nombreuses et touchent plusieurs milliers de patients… Ainsi, à l’heure d’une probable révolution engendrée par l’intelligence artificielle, l’Ifop pour Sanofi est parti sonder les Français et les médecins – généralistes et pédiatres – sur leur disposition à recourir à ces nouvelles technologies dans leur combat contre les maladies rares.

1.    Diagnostiquer une maladie rare constitue une grande difficulté pour la quasi-totalité des médecins : 92% jugent en effet difficile le diagnostic d’une maladie rare, un sentiment aussi massivement partagé par les généralistes (92%) que par les pédiatres (99%), et qui aussi est élevé chez les jeunes médecins que chez les plus seniors.
2.    Or, c'est d’autant plus problématique que la confrontation de ces médecins non spécialistes à des maladies rares est loin d’être une situation exceptionnelle :  près d’un médecin sur deux (45%) ont déjà été impliqués dans le diagnostic de patients atteints de maladie rare, cette proportion étant même majoritaire chez les pédiatres (51%).
3.    Conscient de ces difficultés, le corps médical aspire à un meilleur accompagnement pour le diagnostic et le traitement des maladies rares : 73% souhaitent en effet un meilleur accompagnement pour le diagnostic et le traitement des maladies rares.
4.    Sur le principe, le développement des technologies de l’IA dans le secteur médical est davantage soutenu par les médecins (75%) que par l’ensemble des Français (67%).
5.    Il apparaît d’ailleurs que contrairement au grand public, les médecins sont assez peu nombreux à voir dans l’IA un danger pour leur propre métier : 26% seulement des médecins voient dans l’intelligence artificielle une menace pour leur travail, soit deux fois moins que chez l’ensemble des actifs (47%).
6.    Corollaire de cette « bienveillance » vis-à-vis de l’IA, et dans un contexte marqué par une probable révolution engendrée par l’intelligence artificielle, près des deux tiers des médecins interrogés (67%) pourraient recourir à l’avenir à des outils d’intelligence artificielle dans le cadre de leurs activités professionnelles.
7.    Mais disposition n’est pas utilisation...  L’usage des outils d’intelligence artificielle à des fins médicales reste limité au sein de ces professionnels de santé (19%), sauf chez les jeunes âgés de 35 ans où il monte jusqu’à 33%.
8.    La crédibilité de l’Intelligence Artificielle pour améliorer le diagnostic des maladies rares est très large au sein du corps médical : 81% des médecins considérant qu’elle pourrait aider à améliorer le diagnostic de ces maladies
9.    Les différents outils d’aide au diagnostic d’une maladie rare ont un fort potentiel de développement au sein du corps médical, notamment les pédiatres. 78% des médecins pourraient avoir recours à au moins une technologie pour le diagnostic d’une maladie rare ; les pédiatres (85% de recours) y étant particulièrement disposés.
10.    Corollaire d’un a priori positif à l’égard du dispositif d’aide au pré-diagnostic AcceLRare (40%), les médecins sont majoritairement disposés (à 61%) à l’utiliser dans leur pré-diagnostic, en particulier parmi les hommes (69%).

Communiqué de presse

 

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