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2021-03-16 
bluebird bio livre ses données de suivi de long terme concernant l’elivaldogène autotemcel (eli-cel, Lenti-D™)

90% des patients évaluables (27/30) de l’étude Starbeam de phase 2/3 ALD-102) 1 sont vivants et ne présentent aucun déficit fonctionnel majeur (MFD)* au bout de leur deuxième année de suivi.
Les patients de l’étude de suivi sur le long terme (LTF-304) sont également toujours en vie et ne présentent aucun déficit fonctionnel majeur (MFD)* au terme de presque sept années de suivi. Cela suggère qu’eli-cel est capable de stabiliser la progression de la maladie1
Dans les études cliniques menées sur l’eli-cel à ce jour (ALD-102/LTF-304 et ALD-104), aucun échec ou rejet de greffe, de maladie du greffon contre l’hôte, aucun cas de lentivirus capable de réplication ou d’oncogenèse insertionnelle n’a été signalé chez les 51 patients traités.2
Données présentées pendant la présentation orale lors du Symposium Présidentiel de la 47e réunion annuelle de la Société européenne du sang et de la greffe de moelle osseuse (EBMT)

 

bluebird bio, Inc. (Nasdaq : BLUE) a présenté des nouvelles données issues du programme de développement clinique de sa thérapie génique expérimentale élivaldogène autotemcel (eli-cel, Lenti-D™). Cette dernière vise à traiter les patients atteints d’adrénoleucodystrophie cérébrale (CALD). Bluebird bio a également présenté les derniers résultats de l’étude pivot de phase 2/3 Starbeam (ALD-102) et de l’étude de suivi sur le long terme LTF-304, ainsi que les données de tolérance de l’étude de phase 3 ALD-104. Ces données ont été rendues publiques aujourd’hui lors d’une présentation orale pendant le Symposium Présidentiel de la 47e réunion annuelle de la Société européenne du sang et de greffe de moelle osseuse (EBMT 2021), qui se déroule virtuellement du 14 au 17 mars 2021.

« La progression de la CALD peut être très rapide et provoquer un déclin neurologique sévère et souvent le décès des garçons atteints par cette maladie. Les résultats présentés aujourd’hui montrent qu’au bout de 24 mois de suivi, 90% des patients (27/30) de notre étude pivot sur l’eli-cel (ALD-102) étaient vivants et ne présentaient aucun déficit fonctionnel majeur (MFDs). Dans le cadre du suivi à long terme de ces patients, il est encourageant de constater que 14 garçons ont maintenant passé au moins leur 5e visite annuelle de suivi et qu’ils continuent à vivre sans MFD. Cela démontre le potentiel effet thérapeutique à long terme de ce traitement » a déclaré Richard Colvin, M.D., Ph.D., VP, Directeur de la recherche en clinique et du développement sur les maladies génétiques graves, bluebird bio. « Il y a un besoin urgent de nouveaux traitements qui réduiraient le risque de complications immunitaires graves associées à la transplantation de cellules souches allogéniques, qui est actuellement le seul traitement de la CALD. La présentation d'aujourd'hui illustre encore une fois le potentiel d'eli-cel comme option thérapeutique durable en administration unique pour cette maladie dévastatrice ».

L’adrénoleucodystrophie (ALD) est une maladie métabolique rare lié à l’X dont on estime qu’elle frappe un nouveau-né de sexe masculin sur 21 000 dans le monde.2,3.3,4 L’ALD est causée par des mutations sur le gène ABCD1 qui affectent la production de la protéine d’adrénoleucodystrophie (ALDP), ce qui entraîne une accumulation toxique d’acides gras à très longue chaîne (AGTLC), principalement dans le cortex surrénal et la substance blanche du cerveau et de la moelle épinière.2 Environ 40 % des garçons atteints d’adrénoleucodystrophie développeront une CALD, la forme d’ALD la plus sévère.3 La CALD est une maladie neurodégénérative évolutive, qui entraine une dégradation de la myéline, la gaine protectrice des cellules nerveuses cérébrales responsables des fonctions cognitives et du contrôle musculaire.5,6 Les symptômes de la CALD surviennent généralement dès la petite enfance et évoluent rapidement sans traitement, conduisant à une perte sévère des fonctions neurologiques et au décès de la plupart des patients.22, 7, 23, 24 La CALD est associée à six déficits fonctionnels majeurs (MFD), qui compromettent sévèrement les capacités et l’autonomie du patient : perte de communication, cécité corticale, alimentation par sonde, incontinence totale, dépendance au fauteuil roulant et perte complète des mouvements volontaires.7,8,9Sans traitement, près de la moitié des garçons atteints de CALD décèdent dans les cinq années suivant l’apparition des symptômes.5,6

Eli-cel est une thérapie génique expérimentale à administration unique destinée à traiter la cause génétique sous-jacente de la CALD en ajoutant des copies fonctionnelles du gène ABCD1 dans les cellules souches (sanguines) hématopoïétiques (CSH) du patient. Celles-ci sont transduites ex vivo avec le vecteur lentiviral (VLV) Lenti-D. L’ajout du gène fonctionnel ABCD1 permet aux patients de produire la protéine de l’adrénoleucodystrophie (ALDP), qui est supposée dégrader l’accumulation toxique des AGTLC dans le cerveau. L'objectif du traitement par eli-cel est de stabiliser l'évolution de la CALD et, par conséquent, de préserver autant de fonctions neurologiques que possible. Il est important de noter qu'un traitement par eli-cel, ne nécessite pas d'avoir recours à des CSH d'une autre personne.

“ La CALD est une maladie terrible qui survient dans la petite enfance et qui, si elle n’est pas traitée, provoque souvent le décès des garçons atteints, une réalité difficile à affronter pour n’importe quel médecin. Les données de l’étude de phase 2/3 Starbeam nous fournissent, en tant que cliniciens, certaines preuves potentiellement encourageantes ; en effet, au bout d’environ sept années de suivi, presque tous les patients présentent un score de fonction neurologique stable (n=31/32), suite à la perfusion d’eli-cel, et cela sans qu’aucun échec ou rejet de greffe ni aucune maladie du greffon contre l’hôte n’ait été signalé », a indiqué le docteur Jörn-Sven Kühl, service d’oncologie pédiatrique, hématologie et hémostase, centre de médecine maternelle et infantile, hôpital universitaire de Leipzig, Allemagne. « Ces résultats à long terme suggèrent donc que le traitement par eli-cel peut stabiliser durablement la fonction neurologique chez les garçons atteints de CALD. »

À propos de bluebird bio, Inc.
Basé à Cambridge (Massachusetts, Etats-Unis), bluebird bio est un laboratoire pionnier dans le domaine des thérapies géniques. Bluebird bio développe des traitements innovants contre des maladies génétiques graves et certains cancers, avec l’objectif de permettre aux personnes qui en sont atteintes de vivre pleinement leur vie. En plus de ses recherches, bluebird bio collabore avec les différents systèmes de santé pour assurer l’accès à la thérapie génique à toutes les personnes qui pourraient en bénéficier.
bluebird bio est une société empreinte de valeurs humaines, nourries par des histoires humaines. Ses recherches se concentrent sur diverses maladies comme l’adrénoleucodystrophie cérébrale, la drépanocytose, la bêta-thalassémie ainsi que le myélome multiple. Bluebird bio utilise trois techniques de thérapie génique : l’ajout de gène, la thérapie cellulaire et l’édition de gènes (activée par megaTAL).
bluebird bio est également présente à Seattle, dans l’Etat de Washington, et à Durham, en Caroline du Nord. Le siège européen de l’entreprise est situé à Zoug, en Suisse, et l’entreprise est présente en Allemagne (Munich), en France (Paris), en Italie (Milan), aux Pays-Bas (Utrecht) et au Royaume-Uni (Hampshire).
Pour plus d’informations, rendez-vous sur bluebirdbio.fr

 

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