2021-09-03
Le bilan annuel du collège doctoral de l’Université Paris-Saclay vient d’être publié
L’attractivité du doctorat de l’UPSaclay se confirme, avec une croissance de +4.3% du nombre des nouveaux inscrits depuis 5 ans et 85% des doctorant.e.s qui se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leur encadrement. La crise sanitaire a cependant eu un impact majeur, notamment sur les soutenances, avec une chute de 15% de leur nombre en 2020 et de nombreux reports de soutenances en 2021.
Chaque année le collège doctoral établit un bilan de l’activité de formation doctorale de l’Université Paris-Saclay.
Le rapport 2021 met en lumière le dynamisme de l’activité de formation doctorale à l’Université Paris-Saclay. Dans un contexte national de décroissance des inscriptions en doctorat, l’attractivité du doctorat de l’Université se maintient, mais on constate également une croissance continue de 4,3% du nombre de doctorants et de doctorantes s’inscrivant en 1ère année depuis 5 ans. 1100 nouveaux doctorants ont ainsi été admis en 2020-2021, dont 60% de français et 40% d’étrangers. En 2020-2021, seuls 17,5% des doctorants sont primo-arrivants pour l’entrée en doctorat, ce taux est habituellement supérieur. On peut supposer que la pandémie a fortement limité la mobilité internationale. La crise sanitaire a, par ailleurs, accéléré la dématérialisation des démarches administratives liées au doctorat, notamment les démarches d’inscription, ce qui a été souligné comme une amélioration par la majorité des doctorants.
L’augmentation du nombre des inscrits en doctorat ne se fait pas au détriment de leurs conditions d’accueil ou de déroulement des thèses, 94% des thèses sont financées et les doctorants et doctorantes bénéficient de conditions d’encadrement de qualité et qu’ils apprécient : 56,6% se déclarent très satisfaits et 27,8% satisfaits de leur encadrement. Les directeurs et directrices de thèses qui dirigent plus de 5 doctorants sont relativement rares (2%). 50% ne dirigent qu’un seul doctorant ou qu’une seule doctorante, 80% en dirigent un ou deux et 91% de un à trois. Par ailleurs, les doctorants et les doctorantes sont, pour 62% d’entre eux, encadrés par une équipe parfois interdisciplinaire, ce qui facilite la conduite des projets doctoraux aux frontières des disciplines.
Néanmoins, la disponibilité de financements doctoraux ainsi que le niveau de rémunération de ceux-ci ne sont pas suffisants. Pour 77,6% des encadrant.e.s, le premier facteur limitant pour engager des recherches doctorales est de trouver des financements pour les doctorant.e.s.
La crise sanitaire a eu un impact majeur, avec une chute du nombre de soutenances de près de 15% en 2020 (854 soutenances en 2019 et 720 en 2020), chute qui semble pouvoir être attribuée principalement à un décalage de quelques mois des soutenances. Mais, il faut toutefois rester prudent car des abandons peuvent se déclencher de manière différée.
Enfin, les thèses de doctorat sont, de plus en plus, accessibles en ligne, en cohérence avec la politique en faveur de la science ouverte de l’université et gagnent ainsi en visibilité : 70% des thèses soutenues en 2020 sont accessibles en ligne.
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