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2021-09-21 
Une partie manquante de la matière de l’Univers trouvée grâce à l’instrument MUSE

Les galaxies sont capables de recevoir et d’échanger de la matière avec leur environnement extérieur grâce aux vents galactiques résultant de l’explosion d’étoiles. Grâce à l’instrument MUSE1 du Very Large Telescope de l’ESO, une équipe de recherche internationale menée côté français par le CNRS et l’Université Claude Bernard Lyon 12, a cartographié un vent galactique pour la première fois. Cette observation unique, détaillée dans une étude publiée dans MNRAS le 16 septembre 2021, permet de comprendre où se situe une partie manquante de la matière de l’Univers et d’observer la formation d’une nébuleuse autour d’une galaxie.

Les galaxies, véritables îlots d’étoiles dans l’Univers, possèdent de la matière ordinaire, dite baryonique, constituée d’éléments du tableau périodique, et de la matière noire, de composition encore inconnue. Un des problèmes majeurs pour comprendre la formation des galaxies est qu’environ 80 % des baryons1 composant la matière normale de ces dernières sont manquants. D’après les modèles, ils seraient renvoyés en-dehors des galaxies dans l’espace inter-galactique, grâce aux vents galactique issus d’explosions d’étoiles.  
Grâce à l’instrument MUSE, une équipe internationale2 menée côté français par des chercheurs du CNRS et de l’Université Claude Bernard Lyon 1 a réussi à cartographier en détail un vent galactique à l’origine d’échanges entre une jeune galaxie en formation et une nébuleuse (autrement dit un nuage composé de gaz et de poussières interstellaires).

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