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2021-12-09 
Premier congrès du Space Climate Observatory France : un bilan très positif et engageant

Le 7 décembre 2021 se tenait à Paris, au sein du Ministère de la Transition écologique, le premier Congrès du Space Climate Observatory (SCO) France, la déclinaison nationale de l’initiative internationale d’étude des impacts du changement climatique qui regroupe 36 agences spatiales et organisations internationales. Les représentants des organisations impliquées dans le SCO France y ont eu l’occasion de faire un premier grand bilan des actions menées et de réaffirmer leurs engagements en faveur de l’adaptation et de la lutte contre le changement climatique.
 
« L’Observatoire spatial du climat est, à ce jour, la seule initiative internationale qui fait le lien entre les données environnementales, les données spatiales et l’action au plus près des territoires. En coopérant au niveau international pour évaluer et surveiller les phénomènes climatiques depuis l’espace, nous renforçons notre capacité à agir au niveau local en offrant des outils opérationnels adaptés aux problématiques que les agences rencontrent, en métropole comme en outre-mer. Pour les acteurs qui agissent au plus près des effets du changement climatique, disposer d’informations pertinentes et fiables est essentiel. » a déclaré Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, qui introduisait le congrès.

« Si nous pouvons profiter de ce premier congrès annuel du SCO France pour prendre le temps de regarder le chemin parcouru et partager notre enthousiasme, c’est grâce à des réalisations très concrètes et à la mobilisation de tous les membres du SCO France » a déclaré Philippe Baptiste, Président Directeur Général du CNES au cours de son allocution lors du congrès. « Le SCO France, ce sont 36 projets labellisés en France métropolitaine, dans les territoires d’Outre-Mer et à l’étranger par un comité scientifique rigoureux rassemblant 25 scientifiques et experts ; ce sont plus de 110 institutions et 30 entreprises impliquées dans divers consortiums ; ce sont, enfin, 250 personnes impliquées continuellement pour faire vivre ces initiatives ».

Sur une multitude d’enjeux tels que le suivi de la couverture forestière, l’anticipation des risques hydrologiques ou la protection de la biodiversité, les projets SCO ont vocation à exploiter les données satellitaires issues de l’observation terrestre en les associant à des données socio-économiques pour proposer des méthodologies innovantes et faciles d’accès au profit du grand public, des décideurs locaux et des autorités territoriales. En métropole, en outre-mer et dans les pays de la coopération française, chaque projet s’appuie sur l’expertise d’usage et les besoins des populations pour fournir une solution (application, plateforme ou encore outil de suivi) qui offre l’aide à la décision nécessaire pour la résilience des territoires et la mise en œuvre des politiques publiques de transition écologique.

A l’occasion de cette rencontre, le CNES et l’Agence de la Transition Ecologique (ADEME) ont signé un accord (MoU) dans lequel l’ADEME s’engage à un financement récurrent des projets labellisés SCO relevant de son domaine de compétence dès 2022. Cette contribution, jusqu’à 1 million d’euros pour l’année 2022 et essentielle à l’avenir des projets SCO, place une nouvelle fois les enjeux de transition écologique au cœur des priorités des pouvoirs publics.  

Pour tout savoir sur le SCO France : https://www.spaceclimateobservatory.org/fr/sco-france
 
 
Retrouvez en ligne le communiqué de presse

 

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