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2022-05-11 
L’ESMO publie un nouveau cadre règlementaire pour résoudre les incertitudes autour de la désescalade thérapeutique en oncologie

L'ESMO, organisation professionnelle de premier plan en matière d'oncologie, publie aujourd'hui un nouveau cadre règlementaire pour guider la recherche et l'interprétation des données sur la désescalade thérapeutique en oncologie.

Publié ce jour dans "Annals of Oncology", le nouveau cadre ESMO vise à proposer aux oncologues, aux organismes de recherche et aux décideurs réglementaires, un ensemble de définitions et de critères communs permettant de progresser dans la personnalisation des traitements, à destination des patients. Ce nouveau cadre règlementaire met en avant deux principaux objectifs :
•    Dissiper les incertitudes sur la manière d'interpréter les données issues de nouveaux essais, à travers une classification à trois niveaux de preuves pour la désescalade thérapeutique.
•    Mieux communiquer auprès des patients exprimant des réticences à participer à la recherche sur la désescalade par crainte d'être sous-traités.

"Les essais de non-infériorité randomisés et contrôlés sont la référence lorsqu'il s'agit de tester des traitements moins actifs, mais leur réalisation nécessite de nombreuses années, des échantillons de très grande taille et de lourds investissements financiers. Pour faire progresser ce domaine de recherche, dirigé plus souvent par des groupes universitaires que par l'industrie pharmaceutique, nous devons être en mesure de concevoir des études de haute qualité avec moins de patients et des durées de réalisation plus courtes, qui peuvent être utilisées pour évaluer la désescalade dans des populations à très faible risque. Ce cadre règlementaire vise donc à aider les investigateurs à mieux adapter la conception des essais au type de biomarqueurs et à la situation clinique qu'ils souhaitent aborder, ainsi qu'à définir les conditions nécessaires pour que les résultats soient considérés comme valides à différents niveaux de preuve." explique le Professeur Fabrice André, du Centre de cancérologie de Gustave Roussy.

 

Communiqué de presse

 

 

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