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2023-05-04 
L’hydrologie isotopique au service d’une exploitation durable des eaux souterraines en Afrique du Nord

Les ressources en eau douce sont plus vastes qu’on ne pourrait le croire. Par-delà les rivières, lacs et glaciers que nous voyons, des eaux souterraines, cachées dans les entrailles de la Terre, échappent souvent à notre regard.

Ces eaux s’infiltrent dans le sol, le sable et la roche, puis reposent dans les aquifères et se déplacent lentement à travers eux. Elles représentent 99 % des ressources en eau douce de la planète et, d’après l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), près de la moitié de la population urbaine mondiale en dépend – une dépendance qui ne devrait aller qu’en augmentant, au vu des effets du changement climatique.

La volatilité des précipitations et la fréquence des événements météorologiques extrêmes, tout comme les problèmes engendrés par la pollution et l’agriculture intensive, perturbent la répartition et limitent la disponibilité des ressources en eau, explique Yuliya Vystavna, spécialiste de l’hydrologie isotopique à l’AIEA. Les conséquences sont d’autant plus lourdes dans les régions arides et semi-arides d’Afrique, qui enregistrent de forts taux d’évaporation et peu de précipitations, et qui sont largement tributaires des ressources en eaux souterraines. « Pour surmonter ces difficultés et le manque d’eau, nous devons comprendre les ressources dont nous disposons et les gérer d’une manière durable », ajoute-t-elle.

https://www.iaea.org/fr/bulletin/lhydrologie-isotopique-au-service-dune-exploitation-durable-des-eaux-souterraines-en-afrique-du-nord

 

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