2025-06-14
Vers un meilleur diagnostic par double imagerie chimique et anatomique des tissus
Une nouvelle sonde pour l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) du fluor permet de distinguer en temps réel deux états chimiques du fer dans le corps, révélant des zones de stress oxydatif ou, au contraire, de réduction. Complémentaire à l’imagerie anatomique, ce contraste innovant ouvre la voie à une détection plus fiable et précise des maladies inflammatoires ou cancéreuses. Une avancée parue dans JACS.
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un pilier du diagnostic médical. Mais si elle excelle à montrer les formes et structures internes du corps, elle peine à capter les signaux subtils de la chimie du vivant. Or, dans de nombreuses maladies, du cancer à l’inflammation, le « stress oxydatif », une perturbation de l’équilibre chimique entre formes réduites et oxydées de certaines molécules, joue un rôle majeur. Suivre cet équilibre en temps réel à l’intérieur même des tissus vivants permettrait d’ajouter de précieuses informations chimiques aux images obtenues par IRM.